Droit pénal de l'environnement
Maître Sophie Ferry a assisté une société d’exploitation agricole mise en cause pour des faits de pollution des eaux superficielles et l’a accompagnée dans la conclusion d’une convention judiciaire d’intérêt public environnementale, alternative aux poursuites introduite par la loi du 24 décembre 2020 relative à la justice environnementale.

Le challenge

Mise en cause pour des pollutions diffuses causées par des déchets, des rejets agricoles et des eaux usées, portant une atteinte durable à la qualité des milieux aquatiques et à leur biodiversité, la Société X (Société d’exploitation agricole) a fait appel aux services de Maître Sophie Ferry pour être assistée.

La solution

Le procureur de la République peut proposer à une personne morale mise en cause pour un ou plusieurs délits prévus par le code de l’environnement de conclure une telle convention qui comporte plusieurs obligations. L’intérêt est qu’en l’échange de la conclusion de la convention et de l’exécution de ces obligations, la personne morale, échappe à tout procès pénal, à toute déclaration de culpabilité et à toute condamnation.

Les bénéfices

Existant des charges suffisantes contre la société permettant d’établir l’existence d’un préjudice environnemental, le procureur de la République a proposé la conclusion d’une convention et la société a accepté. Elle s’est engagée à verser une amende de 3000 euros et a réalisé des travaux de mise en conformité sous le contrôle des services de l’office français de la biodiversité.